(parole en marchant – 25 août 2016 à 20h52)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :

(récit original)

Contexte : l’énoncer d’un cours
(une mémoire discordante qui le hèle !)

Nous ne pouvons exister que dans une recherche d’harmonie, dans cette exploration d’un idéal ; nous ne pouvons subsister que dans cette expérimentation d’une certaine perfection, mais sans jamais pouvoir réellement l’atteindre, car le jour improbable où cela se réaliserait notre avenir apparaîtra en péril et nous périrons indubitablement, nous ne pourrons pas faire autrement ; c’est à cause de cet idéal recherché, un absolu dans le sens philosophique, on ne peut pas vraiment y accéder ! Le jour où cela arrive, notre vie perdra toute sa raison d’être ! La perfection c’est un infini qui apporte la mort de la chose qui aboutit à cet absolu, car comme le terme l’indique cet aspect reste indépassable ; ne pouvant évoluer plus avant, n’élaborant qu’une pérennité de stabilité dans un non-changement, dans une adaptation devenue impossible si et seulement si cette perfection ne progresse pas ; si elle varie dans son mécanisme, c’est qu’elle s’avère inconstante et dans ce cas-là, pas du tout absolue, cette évolution en s’acclimatant au milieu ne restera pas de toute façon éternelle puisque l’adaptation en elle-même ne montre qu’une recherche d’équilibre à une situation présente et toujours mouvante, jamais… oh ! grand jamais figée ! C’est une idée théorique, mais dans l’univers cela n’a pas de sens, sauf peut-être cette constante que l’on appelle le temps, ou encore sa dimension qui semble sans limites connues dans sa vastitude infinie à notre échelle, nous ne relevons pas de nouveaux cas ? Mais le phénomène vivant réside peut-être dans cette exploration perfectionniste qu’ont les choses, en plus de ce fonctionnement, qui transporte de l’information d’un être à un autre ; elle est transmise dans une ambition permanente et cet appétit, une quête d’absolu, et l’homme comme élément de la vie participe à cette recherche ; s’il ne peut pas s’inclure dans ce besoin, il disparaît ! Nous n’avons qu’un choix à faire : « aller vers une perfection ? », sans jamais aboutir, puisque le jour où cela arrivera, on ne trouvera plus une humanité viable, comme une race trop pure elle dégénérera, cette conception devient un leurre, on ne peut pas l’atteindre, c’est impossible ! Mais on peut s’en rapprocher, idéalement une recherche d’harmonie, d’équilibre avec les éléments qui vous entourent ; quant à ceux-là, ne considérant les choses qu’au travers de ce qu’on appelle le pouvoir de la force, eh bien ! ils demeurent non pas dans un désir d’absolu, mais dans le déni d’eux-mêmes ; avec l’idée de détruire ce qui ne correspond pas à leur choix, ils y voient là un ennemi, quelque chose d’indésirable, quitte à s’éliminer même entre eux, c’est d’un nihilisme total ; au lieu d’aller vers une certaine forme d’extase de la vie, quelque part, d’une manière ou d’une autre, on avance vers une aliénation dévastatrice et la force de réaliser des armes très puissantes et de posséder de gros bras, ce n’est pas pérenne ; (pour moi) ces gens-là me font rire ! ils pourront me faire mal certainement, me tuer aussi, mais guère plus, c’est tout ! ils n’atteindront jamais le plus profond de moi ; avec leur logique sadique de la souffrance, ils ne tueront (éventuellement) que mon corps, le reste ils ne peuvent y toucher, ils ne peuvent le contraindre, car ils ne le décèlent pas ; ce sont des êtres déjà finis, déjà morts dans leur conception, que voulez-vous entreprendre avec ces êtres-là ? Les laisser s’éteindre ? Malheureusement, ils entraînent avec eux d’autres êtres innocents ; c’est le problème, c’est qu’une grande partie de l’humanité doit sortir de ce dilemme ! Nous relèverons aussi ce fait que notre espèce se montre de plus en plus abondante, alors si l’on ne règle pas ça, la nature va s’en charger, ce n’est pas compliqué hein ! cela s’avère très très très très simple… Mais vous ne pouvez pas savoir comme les choses se révèlent aisées à ce niveau ; le remède que la vie apportera à notre surnombre se montrera d’une telle évidence que ce n’est qu’inéluctable ! Quoi que nous fassions, nous devrions mieux réguler les naissances, concevoir des enfants aujourd’hui, c’est de la bêtise ! Nous nous enfonçons dans un déclin de l’espèce dans une surpopulation nuisible, vous devrez bien freiner nos ardeurs…