(texte électronisé – 18 février 2021 à 11h28)

—> répertorier les aspects oubliés ?
—> simplifier le texte, trop de dérives inutiles…

Voulez-vous que je vous raconte ce que me dit mon gène, celui qui m’instruit de ce que je dois faire, ce que je dois être, vivre et penser et puis surtout me réguler ?
Ce gène qui m’instruit me raconte en effet que je dois me réguler savamment en toute conscience et apprendre de ce fait…
Alors, impliquant toutes ses résolutions qu’il m’inocule, je puis vous dire serein, que demain je ne serai plus !
Comme vous ne tenez guère à comprendre ce qui tente de vous réguler, moi, ôtant autant que possible toutes mes œillères, je vais vous la raconter, cette régulation tant redoutée !
D’abord, admettre qu’il est inutile de vivre si vieux et de laisser la place aux autres ; les autres ne sont pas que les bipèdes de notre nature, mais de toutes les autres entités que j’ai bouleversées, massacrées plus ou moins volontairement, gênées dans leur processus de vie comme la petite souris que j’attrape avec une tapette pour qu’elle ne me dérange pas avec leurs pas débonnaires quand elles vadrouillent dans le grenier au-dessus de ma chambrée, c’est un exemple. En gros de tout ce que j’ai encombré dans leur parcours que j’ai dû bouleverser, je m’en excuse, je ne savais pas à l’époque…
Ensuite, nous devrions fortement régresser notre population et les naissances de nos semblables, comme de réfréner nos copulations éjaculatoires ; l’idée d’engendrer une descendance devient néfaste : il faudra choisir entre engendrer plus qu’il n’en faut, périr plus tôt, ou se réfréner assidûment, laisser plus de place aux autres que nous et survivre plus longtemps ?

(il manque une transition)

Oh ! Subterfuge de l’endoctrinement des masses laborieuses, celles du nettoiement de vos résidences douillettes, du récurage de vos fossés encombrés de salissures, du ramassage de vos ordures régulières, patientent, prodiguant vos soins de l’âge et vos lavements, vos blessures, les soignent sous votre dédain que vous considérez comme un dû offert à votre classe dominante, vous les richesses humanoïdes de ce monde, vous puez d’une opulence malsaine, vos affaires polluent et génèrent des industries absurdes gourmandes d’énergie et produisent des matériaux médiocres et malsains, la litanie de leur description semble bien longue : du pesticide au jouet en plastique, trop fragile et qui se casse à la moindre idylle tapageuse d’un enfant contaminé par ce dernier, ce jouet produit en trop grand nombre, d’une matière toxique vendue à un prix dérisoire pour envahir le monde ; cette logique, on la retrouve dans toutes les chaînes financières des industries de ce monde, elles produisent pour le bienfait de leurs actionnaires et l’appauvrissement, corvéable à merci, des ouvriers produisant des objets…

(Soudainement, la pensée initiale de ce qu’il devait dire s’est tarie et il ne sait plus quoi dire ; « patience ! » lui dit le temps, « elle reviendra dans pas longtemps… fais ce que tu as à faire, ne retarde pas ton rituel habituel »…)

—> suite (parole en marchant – 18 févr. 2021 à 13h32)