(texte mêle/courriel – 8 mai 2020 à 15h59)

—> (inclure les réponses ?)

De l’usage du robote webeux, pour correspondre, réagir et s’affirmer…

La fonction « mêleuse » (e-mail, mail, courriel, courrier électronisé, messagerie électronique, télémessagerie) des robotes ordonnateurs est prompte à être inondée de messages non désirés, des pourriels (spam et autres polluriels), en réponse à un de ces messages, réagir savamment (du moins, l’espère-t-on ?) en y mettant les formes :

Bonjour,

Suite à un envoi maladroit de xxxx@xxx.com (une connaissance qui nous est commune), je me trouve bombardé d’infos de votre part (dont il n’est pas stipulé les sources explicitement) ; et vu la saturation d’infos de tout ordre sur cette pandémie, veuillez avoir l’amabilité de me désinscrire de vos listes d’envoi. Merci d’avance.

Je pourrais, si mal m’en prenait, bombarder moi aussi quiconque d’infos de cette manière-là, je m’en abstiens pour deux raisons :
– L’énergie dépensée abusivement pour cela, par moi, et par les machines électroniques propageant ladite information (soit symboliquement : un litre de pétrole [minimum] à chaque envoi) ; cette énergie si précieuse et dispersée (pas perdu) à jamais dans un phénomène universel qu’on appelle l’entropie…

– Et enfin, le souci de préserver ma santé morale face à cet événement (et que de temps perdu, j’ai mieux à faire) ; il obnubile les hommes à ne parler que « d’eux » (une atrophie de leur ego, sûrement), en oubliant un peu trop vite, à mon goût, qu’ils n’existent que grâce à l’émergence d’un monde, sur cette planète, dont ils font partie encore un moment ; ce monde, vous l’aurez compris, je suppose, il s’appelle « le vivant » ; à priori, tous les êtres sont reliés par une même information immatérielle originelle sévissant entre autres au sein de leur code génétique réciproque : de la simple bactérie, l’amibe, l’oiseau, le ver de terre dont ce dernier se nourrit, l’abeille, le termite, ou ce singe nu, cet hominidé bilatérien, un simple eucaryote à deux pattes (un holobionte)… Et surcroît de vanité, il a l’outrecuidance de se mettre au premier rang : homo sapiens (homme sage ! Vraiment sage ? that is the question !)… Tous (sauf preuve du contraire), nous venons du même moule (tous reliés)…

En l’espèce, il m’est possible de vous renvoyer les éléments avérés, références croisées et établies fort nombreuses abordant les sujets précités (de connaissances et surtout beaucoup d’ignorances) ; éléments scientifiques constatés et vérifiés, pas de complotisme insidieux, de mythologies ou de croyances farfelues, etc.

Excusez mon envolée lyrique ! L’inspiration, quand elle vient, vous savez…

Réponse à la réponse (jamais envoyée)

—> nécessité d’actualiser et corriger quelques faits erronés

Oui, j’ai déjà vu cette série qui date de 2015, si mes souvenirs sont bons. En dehors des faits rapportés que la phylogénétique ne cesse de confirmée, la manière ethnocentrée du discours oublie l’essentiel : l’humain ne c’est pas fait seul de lui-même, il est dans la continuité d’une évolution globale du vivant, « tous » les êtres vivants n’ont cessé d’évoluer depuis les premières bactéries archaïques il y a plus de 3,5 milliards d’ans (d’après les dernières découvertes) ; la variété du vivant c’est surtout diversifié à l’échelle des procaryotes (bactéries, archées), l’essentiel de la biomasse terrestre est constituée d’êtres qui nous invisibles ! Pire, 90 % des cellules vivantes de votre corps sont essentiellement bactériens et archéens, 98 % du code génétique de chaque holobionte humain est avant tout bactérien. La génétique qui nous est propre n’occupe que 2 % ; j’enfonce le clou, chacune de nos cellules vivantes contient en son sein, des bactéries archaïques qu’on appelle les mitochondries, elles sont la centrale énergétique de nos cellules vivantes (vous en avez beaucoup dans les cellules musculaires et peu dans les cellules de l’os), ces mêmes mitochondries on leur propre ADN (c’est tellement vrai que souvent les ossements anciens, de n’importe quel eucaryote, ce son souvent cet ADN mitochondrial qui reste encore lisible). Quel eucaryote bien portant peut prétendre s’être occupé un jour du fonctionnement de sont corps ? Ces êtres infimes s’occupent de notre digestion, sont partout, dans la bouche, sur la peau, etc.
Un simple grain de riz à un ADN plus complexe que le nôtre, des Amibes aussi, les Pins aussi, une petite fleur anodine (Paris japonica). Pourquoi ces êtres précurseurs, essentiellement des plantes, ont un patrimoine génétique si important ? C’est cette question que l’on devrait se poser. J’aurais bien une petite idée, comme celle de permettre l’essor de biodiversité, transmettre l’information essentielle du vivant.
Pour en revenir à la série d’Arte, si y était inclus ceux qui ont permis véritablement l’essor de notre espèce, le discours aurait été beaucoup plus humble et modeste. Les mammifères sont des êtres de surfaces domestiqués par un biome invisible à leur sens, une expérience en cours, qui sont véritablement les cavaliers dans l’histoire, ceux qui maitrisent la bête ? Nous (avec nos 2 % et 10 % de tout à l’heure), ou ces milliards de bactéries partout en nous ; qui tire sur la bride, et dit « holà ! tout doux, calme ! », qui ?
La véritable biodiversité est invisible, si elle est détruite, les premiers à payer les conséquences seront toujours les eucaryotes (plantes, animaux, mycètes ou fongies). Que les Tigres disparaissent, ce n’est pas bien grave, mais que toutes les bactéries disparaissent, c’est tout le vivant voué à son extinction ! L’un est la conséquence de l’autre, l’autre, c’est cet ensemble que forme le vivant. Ce n’est pas l’homme qui ira sur Mars, c’est le vivant ! L’homme n’est qu’outil du vivant, un holobionte conçu pour cette tache, en cours de domestication, gare à nous si nous n’arrivons pas à comprendre ce que veux de nous ce qui nous anime et nous construit. Ont été dénombrées pas moins de cinq extinctions d’espèces, sur la Terre, le vivant n’en est pas à quelques millions d’années près pour son essor, le soleil va bruler son hydrogène pendant encore quelques milliards d’années (d’après les astronomes), devenir une géante rouge comme Antarès et s’éteindre peu à peu (sa taille sera si grande qu’elle atteindra la Terre, où toute trace de vie aura disparu depuis bien longtemps).