(texte manuscrit – le 15 juin 2020 à 20h05)

—> 3e [philosophia vitae]  animalité, expérience, extraterrestre, politique

Quand on voit comment les gens qui prétendent diriger le monde terrestre, agissent, ces milliardaires, tyrans, fanatiques ou autres, il ne faudrait mieux pas qu’une entité extraterrestre nous rencontre, la visite risquerait d’être « chaude ! » (version : Quand on voit agir ces gens prétendant diriger le monde terrestre, ces milliardaires, tyrans, fanatiques ou autres, il ne faudrait mieux pas qu’une entité extraterrestre nous rencontre, la visite risquerait d’être « agitée ! »)
Supposons qu’il existe des entités de l’ordre du vivant ailleurs qu’ici ? Rien ne nous dit qu’ils seraient analogues à ceux de notre monde ni se trouvent à une échelle similaire à la nôtre ; seraient-ils plus petits ou plus grands, invisibles ou visibles à nos sens ? S’il existe des univers parallèles et qu’ils y habitent, pourront-ils communiquer avec nous, si « communiquer » représente quelque chose pour eux ? Peut-être sont-ils déjà là depuis longtemps, et comme nous ne les percevons pas…
Le mot « extraterrestre » en fait, n’a pas vraiment de sens si nous regardons le comportement de la matière, les mouvements de cet univers ; un astre quelconque, une planète, est constitué d’éléments formés à travers l’univers lui-même, de la formation des étoiles à leurs disparitions, à travers diverses explosions de type supernovæ, agite et compose des particules en mouvement ; à cause de cela, des agglomérats sur des comètes, des météorites, des corps célestes de toutes sortes, tout ce monde-là est « extraterrestre » autant que terrestre, puisque la terre n’est formée que de cela ! Notre monde local, ici, est formé des briques de cet univers. La terre comme toutes les planètes de ce Système solaire sont formées à partir de ces agglomérats de matières, formées au fil du temps un peu partout de la même manière dans ce vaste milieu cosmique. Nos briques sont donc toutes extraterrestres et la terre l’est autant, extraterrestre devenu terrestre ; ce mot « extraterrestre » ne veut en fait rien dire, tout est lié ! Il n’y a pas de dedans et de dehors, il y a un tout (c’est comme ça que c’est compris, aujourd’hui) ; et dans ce tout, il se trouve un dedans où nous surnageons.
Donc, ce mot, si l’on considère ce qui vient d’être dit, en effet, ne veut rien dire « en soi ». Nous sommes par défaut constitué de choses extraterrestres, tout comme en ce moment, le cosmos nous bombarde de rayonnements divers, comme le soleil de sa lumière et du reste, rayonnements de tous ordres, invisibles, et… « extraterrestres ! »
La terre, tout comme nous, n’est pas un monde en dehors de cet univers, elle se situe « dedans », tout comme la vie où nous croyons en être les plus dignes représentants, on oublie un peu trop vite (en disant cela) les autres vivants, ceux nous construisant, procaryotes de tous ordres agencent les êtres multicellulaires qu’ils dirigent, cellule vivante par cellule vivante, aux commandes de chacune d’elles pour former le simple holobionte que nous sommes, parmi d’autres, une multitude d’autres, semblables et dissemblables, mais tous complémentaires, par nécessité, ce que notre lignée tend à oublier trop souvent…
Il faut considérer le vivant dans son entier ! Si ça se trouve, les bactéries seraient d’origine « extraterrestres », elles nous domestiquent déjà depuis longtemps, assurément ! Regardez la génétique de notre organisme, elle ne cesse depuis des décennies de leurrer les êtres multicellulaires. Nous sommes bien une expérience en cours et l’on nous le fait comprendre peu à peu, à la mesure de notre entendement. Peu d’entre nous ne semblent pas prêts à accepter ce postulat, « de ne pas être les maîtres des lieux » leur apparaît insupportable, c’est risible ! Tout cela n’est que manipulation de l’esprit, manipulation génétique, essentiellement : l’expérience est en cours, on expérimente le discours.
Non ! tout ce qui nous compose ou nous forme, tout comme notre milieu est composé d’éléments de provenance « extraterrestre », alors cette appartenance d’un en dehors du lieu où nous émergeons est une vue de l’esprit, nous sommes composés des briques d’un univers, et nous sommes une partie infime de ce même univers, il n’y a pas d’en dehors connue ni perçue, il n’y a pas de certitude sur ce point, même l’esprit, l’âme, semble agir à la lisière de deux mondes, le matériel et l’immatériel, la matière et la mémoire d’une souvenance, cette information sans autres repères que des signes à déchiffrer.
Dans ce cas, ce qui anime le vivant a bien raison de laisser ce leurre agir. Nous ne sommes pas près d’atteindre les prémisses de cette perception « universelle » ou « totale ». Qu’elle reste donc « fausse », ou, disons-le plutôt différemment, qu’elles nous apparaissent indiscernables, pour nous préserver d’un désastre, celui de notre bêtise !
Non ! Nous ne sommes pas encore prêts à ce que l’on nous dévoile les plans du secret, les plans de fabrique au complet.

(texte manuscrit – après le 22 juin 2020)
—> 3e [philosophia vitae]

Enveloppes ! Énumérations :

Le corps, une enveloppe, une boîte…
la cellule vivante, une enveloppe, une boîte…
chaque organe, une enveloppe, une boîte…
chaque atome, une enveloppe, une boîte… les particules élémentaires, une enveloppe, une boîte…
Des assemblages momentanés qui au fil du temps vont s’altérer, se disloquer, se désassembler, se réassembler en variant tout le temps, des formes nouvelles expérimentées pour voir comment ça fait un tel assemblage et tester sa solidité, sa permanence ; tenter l’expérience, et comme le vivant obéissant à ce principe est lui-même une expérience, celle d’une mouvance, construite sur un même moule défini par un plan de fabrique aux subtilités encore inconnues et dont on n’en décèle à peine les prémisses : nous sera-t-il dévoilé complètement ce plan permettant notre construction ? Est-ce bien nécessaire ? Et si oui, comment réagiront certains d’entre nous, en s’appropriant ce secret, le dévoilant à peine que l’on naisse, ou le cachant avec de la peine pour avoir la paix !

(entendu quelque part)

« Il n’y a pas de nature »
ou
« la nature n’existe pas, ça n’existe pas… »