(texte manuscrit – 29 juin 2020 à 17h38)
—> 3e 4e [du robote à la chose] [webosité] rapine webeuse

Sur la chose webeuse
Trouver les pages vertueuses sur ces réseautages webeux, relève parfois du parcours du combattant, de la cause, demandant un anonymat constant et exemplaire – c’est tout le contraire, justement !
Ils vous inondent de questionnements sourds, votre machine électronisée est assaillie de demandes curieuses, elle répond comme elle peut, la faille… Que dis-je ! La moindre faille est exploitée à votre encontre, l’on pille votre machine communiqueuse, on la déleste de tout ce que l’on peut, des informations de tous ordres ; la machine à vous n’a plus de secrets, elle délivre tout !… Sur vous, elle sait tout et le livre à eux, les filous de la chose Webeuse, les réseautages en grand, ou tout le monde est pillé, en grand ! Vous avez des bavarderies de gens au-dedans, l’on ausculte la moindre parole, la moindre image, le moindre vidéogramme, ils sont tous épluchés, décortiqués, en grand ! Aucun secret, vous dis-je !
(Et un peu plus tard, il ajoute)
Ils vivent sur la statistique, sur le flicage du moindre « clic » sur des boutons en forme de liens, pour vous relier à des robotes construits pour calculer la moindre information de vos agissements, recensés, collectés, classés, ordonnancés selon des critères « exclusifs », uniquement pour un commerce, la vente des informations vous concernant pour de la propagande, de la politique et des idées marchandes…
Derrière, des petites personnes, gente ouvrière destinée à vous vendre un produit, quel qu’il soit, pour vous amadouer, vous embobiner, vous faire acheter, dans un conditionnement constant, celui de la tentation et des gourmandises illusoires, vous voilà flatté et vous déversez tout votre sou dans un entonnoir où l’on déverse tout ! De la pure propagande, à des fins certainement pas vertueuses. Ils sont sur une autre planète, ils ignorent la plupart des vivants dans ce côtoiement avec la chose électronisée, comme une drogue voulant tout attrapait sur son passage, elle rameute le moindre quidam, juste pour la lui enlever ce qu’il lui reste d’âme, sa liberté de penser et d’agir ; la lui voler, son âme, et le rendre esclave, le revendre, son esclavage, à l’aide d’un boulot, d’un dodo, d’un rodéo où il n’a pas le choix, n’a plus le choix, une prison à la merci d’une bêtise sans nom, pour qu’il ignore et ne sache jamais son véritable nom, sa véritable origine et qu’il comprenne comment on le berne ! (Oui, tout est fait pour qu’il ignore sa véritable prison)…