(texte manuscrit – 24 oct. 2020 à 18h50)

—> ilem, livre des préalables

De la préalabilité à toutes choses
Pour qu’un phénomène, quel qu’il soit, se réalise, la raison de cette pensée à dire, à raisonner sur quelques préalables, où le phénomène, l’événement se peut (produit) ; c’est-à-dire, cette variation d’un état (à l’autre) se réalise parce qu’il subsiste les conditions de ce changement : ce sont ces préalables-là, justement !
Tout comme la nécessité d’un scribe observant ce fait pourra l’exprimer ultérieurement. Tout comme l’habitat nécessaire à la survie de ce scribe, dû exister avant lui. Tout comme cet habitat a besoin d’un milieu où subsister, ce même milieu se peut, ici, grâce à la présence d’un soleil, où tourne cette planète devenue le berceau de la subsistance du scribe. Ce même Soleil a eu besoin d’un univers où il fut conçu par les hasards de tout changement, un état bouleversé de particules élémentaires ; elles forment la matière, elle s’assemble et se désassemble au fil du temps, formant des mondes en perpétuel changement.
Une histoire, pour que l’on puisse la raconter, a besoin par conséquent de beaucoup de préalables pour qu’elle soit remémorée à des êtres l’écoutant ou la lisant. Ils font partie de cette nécessité du racontement où existe ce besoin inconscient, de faits évoquant un souvenir ou une inspiration, un scribe pour la transcrire et des individus capables de le relire, d’écouter le « chant » perçu, où le souvenir est sous-jacent, indispensable ; sans lui, pas d’histoire, pas de logis, pas de territoire où subsister, pas de corps céleste, pas d’étoiles, pas d’univers : une souvenance dans tous les cas, si nous comprenons cela, s’avère indispensable à l’émergence d’un monde (de tous les mondes). Sans cela, notre matérialité ne peut exister. J’existe grâce à une mémoire persistante, vaste et multiple, au-delà de tout entendement de ma forme, de mon espèce existentielle, la raison de ce qui persiste occupe dans ce cas, me semble-t-il, la majeure partie de cet univers. Il a besoin de se souvenir pour exister (il aurait besoin de maintenir cette persistance en dehors de la matière nous constituant). Sans cela, rien ne se peut, je n’existerais pas et ce monde fait de matières aurait un autre aspect, une différence ; une variation d’état à un autre est la souvenance de ce fait, est, représente la première mémoire, celle de ce que j’étais juste avant ce fait et de tous les autres avant ceci, indéfiniment reproduits une multitude de fois. C’est ça un préalable, toute une histoire…
J’ai dû attendre toute une journée où rien ne venait, pour me laisser surprendre par cette inspiration subite, au soir, ou d’une traite j’ai pu exprimer cet état de fait. Cette journée à ne rien faire fut un préalable, la condition de la suite, tout comme ce qui fut avant donnera après, demain ; de quoi nourrir les fruits d’un avenir serein, passable, odieux, toutes sortes de variations… Tout cela a nécessité des préalables pas forcément souhaités ni souhaitables… Voilà que l’esprit s’amenuise, plus rien ne vient et l’histoire en question, à raconter aujourd’hui, semble se terminer ?

Voilà pourquoi le « je », de l’entité vivante, écrivit ceci ; un agglomérat d’une multitude d’êtres infimes à la source de sa construction, interrogation lancinante, s’intéresse tant aux préalables d’un milieu qui la construise, dans ce postulat-là, la bête cherche des réponses ! Elle est innervée d’un fluide invisible, une vibrance électrisée, des mouvements de particules l’ont traversée et la traverse encore, quelque chose comme ça ; cette ignorance, c’est énervant ! C’est le pourquoi de ce racontement préalabilisé interminablement, eh, de tenter quelques discernements (sous un affect démuni, de risibles attraits, sûrement), histoire de s’interroger un peu plus longuement, jusqu’à s’en excuser, du dérangement, vous voyez où est le tourment ? (fin de la suite des « ent »)

(texte manuscrit – 26 oct. 2020 à 13h00)

—> ilem, livre des préalables

Vous n’y comprenez rien ? C’est normal ! Trop de préalables ont été remontés dans le temps, puisque ce racontement se lit à l’envers ; nous remontons toujours, de préalable en préalable, à l’origine possible de tout fondement. Pour en comprendre l’origine, il faudrait parcourir les dernières narrations et rattraper le temps des débuts de ce récit où tout semblait plus clair et précis. Il est vrai, c’était au temps où tout se faisait au présent, on ne se souciait pas encore des préalables à ces entendements, tout au plus des préambules intronisant le récit d’un « premièrement ». Depuis, nous nous éloignons de plus en plus de ces commencements devenus obsolètes, avec le temps, des archives, une mémoire (en réserve), de quoi alimenter diverses histoires aux destinées incertaines. Le sujet d’origine a dévié depuis, on recherche la source de tous ces mots (maux), tourments ou romans hors d’atteintes ne nous concernent plus exclusivement ; dans ce racontement-là, nous apparaissons bien infimes ?
Tant mieux, de ne plus être (naître) au centre des choses à faire oublier tous vos affects, les égos de chacun, devenu tout rabougri. C’est là que le scribe, serein, fait une pause et rit !
Mais, de quoi parle-t-il ?
Ah ! À l’envers ? Reprenons !
Vous n’y comprendrez rien, c’est normal ! Trop de préalables ont été rajoutés dans le temps, puisque ce racontement se lit à l’envers ; nous remontons toujours, de préalable en préalable, à l’origine possible de tout fondement. Pour en comprendre l’origine, il faudrait parcourir les dernières narrations et rattraper le temps des débuts de ce récit où tout semblait plus clair et précis.
Jusque là, ça va ! Poursuivons ?
Il est vrai, c’était au temps où tout se réalisait au présent, on ne se souciait pas encore des préalables à tous ces entendements, tout au plus des préambules intronisant le récit d’un « premièrement ». Depuis, nous nous éloignons de plus en plus de ces commencements devenus obsolètes ; avec le temps, des archives, une mémoire (en réserve), de quoi alimenter diverses histoires aux destinées incertaines. Le sujet d’origine a dévié puisqu’on recherche la source de tous ces mots (maux), tourments, ou romans hors d’atteintes, cela ne nous concerne plus exclusivement, dans ce racontement-là, nous apparaissons bien infimes ?
Et, c’est tant mieux ! De ne plus être (naître) au centre des choses à en oublier tous les affects, où les égos de chacun en reviennent tous rabougris. C’est là que le scribe, serein, fait une pause, et rit !