(texte manuscrit – 6 mars 2022 à 13h30)
leurre, drolatique
—> ajoutements, tragicomédies, instrumenter une tragicomédie
(d’après une note écrite sur un bout de papier)
(exercice à réaliser à partir des récits précédents, il y en a suffisamment)
…
Ridiculiser le contenu d’un récit en recherchant ses incohérences, la manière dont il est écrit, les choix de sa transcription, des codes adoptés, de ses différences avec l’usage courant, etc., de s’occuper plus de la forme plus que du fond, ou de trouver quel serait le meilleur des compromis ? Que cela dépend des contextes ?
Et puis aussi, mettre en scène ce conflit de la forme et du fond, à travers un dialogue entre les protagonistes de chaque discours, et relever l’aspect drolatique et distancié de la méthode…
Expérimenter cela sur tous les récits susceptibles de convenir à ces sortes de « tragicomédies » permet d’apprécier les narrations de diverses manières, autrement, en s’amusant ou s’entre-tuant (s’étripant), c’est selon l’air du temps, entre colère et discernement.
Dans ces variations, montrez que tous les choix sont possibles et tous les discours sont sujets à des controverses qui peuvent les dépasser, les amplifier ou les amenuiser, la teneur de leur contenu étant parfois très secondaire ; seule la mécanique censée être en arrière-plan, la mécanique du langage, détrône l’information contenue dans les mots par une gymnastique susceptible d’être drolatique aussi, visant à ridiculiser l’auteur du racontement, pire le démettre !
Ici, nous expérimentons toutes ces manières « tragiques » pour « voir comment ça fait » cette façon du moindre fait détourné de son usage courant ; en bref, comprendre cette gymnastique qui nous anime tant dans un langage aux multiples ramifications dont nous ne percevons qu’une infime partie, tenter, enfin, d’en trouver la source et la cause qui nous amènent à dire tout cela…
(Oui, toujours, l’étude se fait dans l’étude, elle étudie l’étude qui explore ; quelle est donc cette attitude à se mordre ainsi la queue, dans une esbroufe faite à notre raison, la perdre ? Non, sans façon !)