Les récits du « premièrement » se préoccupaient d’un « il » indéfini qu’il a fallu dépeindre jusqu’à sa fin, c’est fait ! Maintenant que nous en sommes sorties, on peut étaler d’autres récits en dehors de lui (de ce « il » là ont été gardés les renvois temporels à son racontement, quand naguère, ils se construisirent en marchant au creux des bois). Dans ce « deuxièmement », l’on découvrit que la forêt instrumentalisait en fait toutes les narrations (du « premièrement » au « cinquièmement »), au-delà même de ce que l’on aurait imaginé auparavant, ceux issus du parcours d’un petit chemin, comme du reste ; elle les éparpille à sa façon, à travers de nombreux scribes, où des acteurs temporels les compilent, toujours avec l’aide accrue de robotes et de machineries électronisées de toutes sortes (dont celles enregistreuses des multiples sonorités qui vont suivre et transcrites en racontements) ; à l’aide des sens, au-delà de voir et d’entendre, par conséquent par-delà l’activité égocentrique de nous-mêmes, s’apercevoir que le vivant dans son entier est à la manœuvre… Non, tout cela n’est pas un mythe, cela a toujours été, le mythe est dans ce qui nous leurre et nous fait croire que l’on est grand, adulte et prépondérant au sein du vivant ; oui, le mythe se trouve dans ce qui nous pousse à croire !