(texte électronisé – 31 mars 2022 vers 14h)

(perceptions du jour)

Comprenez un savoir, une doctrine, une pensée, etc., comme un fuseau (une zone) plus ou moins étroit, selon ce qu’on accepte ou renie, perçoit ou imagine.
Tout cela est confronté au fil du temps et l’embobine aux faits passés, comme des savoirs, des informations qui l’accumulent ; des couches rajoutées par-dessus d’autres accumulations précédentes, le fuseau balaye en surface un fil et de temps à autre pénètre entre des dépôts plus ou moins profonds, relevant des connaissances parfois oubliées. Ces savoirs, les gènes qui nous construisent ne les ont pas ingurgités ; eux, ils vous bâtissent à partir d’informations solides, suffisantes pour vous reproduire avec une marge d’erreurs acceptables, à moins qu’un gène rebelle défasse le principe de votre lignée ? Soudain, ce qu’il va répliquer génère une nouvelle branche, un avenir envisageable ; mais peut exprimer aussi une lettre morte sans descendance possible, ne trouvant guère de quoi se pérenniser…

Si, dans un jardin, tu estimes qu’il y pousse ce que tu considères être des mauvaises herbes, et que tu les détruis et sèmes à la place des végétaux de ta convenance sans prendre égard à ceux qui y grandissait auparavant, tu dépenseras bien plus d’énergie pour imposer tes choix (d’autant plus, si les végétaux choisis nécessitent des contraintes de culture étroites). Si, à l’inverse, tu tiens compte des populations existantes, et plantes de nouvelles herbes sachant s’acclimater au sol que tu leur imposes, ton énergie consommée sera moindre, et dans le résultat, chacun aura tendance à s’adapter à moindres frais ; les oppositions réduites au minimum, dans la recherche « toujours » du meilleur équilibre. Cela implique, évidemment, d’acquérir le savoir suffisant nécessaire à la connaissance de toutes ces altérités.

Curieusement, ce raisonnement s’avère compatible à tous les groupements de vivants sur cette planète, quels qu’ils soient, la recherche d’une symbiose semble en effet, pleine d’avenir…