(texte corrigé du 4 déc. 2016 11h15) (d’après source du 15 juill. 2016 - refrains, transitions divers, livre 2)
—> manque « Il s’assit auprès d’un lion »
Il s’assit auprès d’un enfant, pour y voir peut-être qu’il possédait toutes ses dents et de s’en satisfaire ne l’aide pas pour autant ; qu’avait-il à lui apprendre sinon à se méfier des gens et des ritournelles ingurgitées au fil du temps ; toutes ces manières qui occasionnent parfois que l’on s’élève et devienne un grand.
Il s’assit auprès d’un vieillard, son usure montrait que sa mâchoire ne supportait plus que quelques dents, la vie nous amoche, c’est indéniable ; est-ce donc là tout son art à nous éroder avec pareil acharnement et combien d’expériences doit-on éprouver, pour au bout du compte n’en conserver qu’une existence parachevée, pour à la fin t’entendre dire « c’est ainsi que l’on part » ; d’une vie à l’autre, un résultat qui s’avère bien inégal, vous en trouverez beaucoup des rêves épars, soit amoindri par une quelconque folie, soit anobli parce que celui-ci fut réellement accompli et qu’autour de lui, sa vieille âme se comporta, d’une manière fort jolie, affirmeront les historiens de son aventure, peut-être était-il trop poli ?
Il s’assit auprès d’une femme pour y appréhender ce que l’on appelle le sentiment et en retenir la pratique d’une expérience, comprendre ce que l’on raconte aux gens ; puis de constater si cela est vrai, ou s’imprègne d’une quelconque fausseté cet art-là, de bien se comporter ou y dénicher ce qu’il y a derrière le mot « plaire » ; apprendre à ne pas se méprendre, comme de la séduction vous disiez que l’on peut s’y égarer, se laisser emporter par je ne sais quoi d’erroné ; la culture des gens demeure à ce point à la portée d’une moindre flamme, approchez un peu plus sur le doigt et vous vous brûlez ! — Certains proféreront à propos de lui, sa méfiance indéniable, qu’il a laissé à tous la figure d’un empoté, la critique, la voilà facile, et lui ne veut pas y perdre son âme.