(parole en marchant - 30 sept. 2017 17h53)
Et voilà que l’on s’émerveille pour de petits faits, de la manière de mettre un tableau au mur, de l’accorder avec les couleurs du lieu, de la bonne méthode pour ajuster une sculpture, et l’harmoniser au reste, du détail des formes, cette curieuse façon d’avoir peint sur la toile des teintes et des structures, c’est ça, de s’émerveiller pour de petits faits, de petites extases que l’on trouva jadis, pour finir l’ouvrage, c’était extra ces manières de procéder, comme un usage porté sur des sortes d’arrangements, de présenter haut les travers de son œuvre, et ensuite s’en défaire quand on l’accroche sur les parois verticales, et qu’on le laisse au regard des autres, on s’émerveillait de petits faits, des insignifiances pour autrui, mais qui pour celui qui demeurait à la tâche, lui donnait des sueurs à son travail, des stratégies pour déposer de la lumière à son ardent persiflage, qu’avait-on de nouveau à ajouter ?
