Récapitulatif des annonces de la fêlure, la cassure, la brisure, exprimées dans les récits du « premièrement ».
(texte initial ayant inspiré la suite)
{Et puis cette cassure, qui s’amène et qui revient ; cette cassure soudaine qui interpelle, qui s’ajoute au récit, par petits bouts indicibles ; cette cassure, qui arrive et qui par bribes, refrain après refrain, à chaque thème s’immisce peu à peu et puis tout d’un coup, va tout étreindre et tout bouleverser ; cette cassure qui s’amène.}
(ajouts du 7 juill. 2016 à 13h29)
(elle s’insinue progressivement dans le récit, par légères touches, de plus en plus présentes, s’installe sournoisement, pour rompre à la fin, de manière inattendue, la logique naturelle de l’histoire.)
(ajouts du 15 juill. 2016 à 1h25)
(variante)
{Il y a comme une brisure, une brisure ? Mais pourquoi donc cela ? Cette brisure qui ne parle pas de lui ni de moi, étranger raison où l’on me dit de mettre, cette façon aussi d’omettre à ma manière, ici.}
(refrain ? ajouter des variantes ?)
{Ajoute à votre déroute des saveurs du moment, à moins que tu ne goûtes à sa plainte, petit garnement !}
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La fêlure, la brisure, commence avec « des rêves », pour se terminer en explosion avec le chapitre « la possibilité d’un rêve ». On doit comprendre à travers des annonces de plus en plus longues exprimant le développement de la brisure très légère d’abord, en une sorte de fêlure inexorable, elle se propage progressivement et préfigure la rupture finale proprement dite.
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—> fêlure 1 (originale)
Vous pourriez constater à cet endroit, ici, par là, une fêlure s’est installée, vous l’avez remarqué, l’avez-vous remarqué ? À peine visible, elle laisse une trace indicible, un léger repère dans les mémoires, cet éveil égratigne si peu les consciences, une empreinte vaguement dévoilée, c’est tout…
—> fêlure 1, chapitre 18 (version finale)
{Vous pourriez le constater à cet endroit, ici, par là, une fêlure s’est installée, l’avez-vous remarqué ? À peine visible, elle laisse une trace indéfinissable, un léger repère dans les mémoires, cet éveil égratigne si peu les consciences, une empreinte vaguement dévoilée, c’est tout… si elle persiste, nous vous avertirons de nouveau par pur souci littéraire, soyez rassurés ; que l’ouvrage n’en soit pas plus amplement fissuré…}
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—> fêlure 2 (originale)
Cette fêlure, du temps de ses rêves, regardez donc, elle s’installe à nouveau, de plus en plus haut, ici et là, vous l’aviez remarqué tantôt. Est-ce une coïncidence ? Une allure nouvelle, un ajoutement aux dérives possibles du monde, un aller vers quelque part ? Ne nous emballons pas, ce n’est peut-être rien, une vague aubaine que nous a laissé là le hasard, mais un air de reviens-y témoignent de ce renouveau, un enfant nous le fait remarquer, « la couleur pourpre », est-ce un signe ?
—> fêlure 2, chapitre 29. (version finale)
{Cette fêlure, du temps de ses rêves, regardez donc, elle s’installe à nouveau, de plus en plus haut, ici et là, vous l’aviez remarqué tantôt. Est-ce une coïncidence, une manière nouvelle, un ajoutement aux dérives possibles du monde, ou un aller vers un quelque part ? Ne nous emballons pas, ce n’est peut-être rien, une vague aubaine, que nous a laissé le hasard, mais un air de revient s’y témoigne de ce renouveau ; un enfant nous l’a fait constater, « cette couleur pourpre », est-ce un signe ?}
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—> fêlure 3 (originale)
Vous aviez remarqué, il n’y a pas si longtemps, une trace indélébile à certains endroits, que la mémoire nomme et décrit comme une fêlure, qui de cesse, ne s’est pas amoindrie, mais au contraire, de la place, elle a pris ! Voyez donc ici, regardez encore là, puis cet autre-là, cela agrandit. Vous devriez le signaler, omettre une négligence, soyez le sérieux propagandiste du moment ; vous ne devez rien sous-estimer et envisager toutes les éventualités, ce monde en a besoin, il mérite mieux que ces idées préconçues que l’on déblatère à qui mieux mieux pour faire le beau, dans des joutes oratoires faites pour amoindrir les rêves, d’où ne peuvent poindre les espoirs nouveaux qu’un peuple médusé ne cesse de réclamer ; combattez cela, ayez cette audace d’admettre enfin que cette trace, la fêlure mise en place, ne présage peut-être rien de bon…
—> fêlure 3, chapitre 54. (version finale)
{Vous l’aviez remarqué, il n’y a pas si longtemps : une trace indélébile à certains endroits ; que la mémoire nous rappelle, nomme et décrit comme une fêlure, qui ne s’arrête pas, ne s’est pas amoindrie, mais au contraire de la place, elle a pris ! Observez donc ici ou regardez encore là, et cet autre-là, cela a grandi ; vous devriez le signaler, omettre une négligence, soyez le sérieux propagandiste du moment, vous ne devriez rien sous-estimer ; voir envisager toutes les éventualités, ce monde en a besoin, il mérite mieux que ces idées préconçues que l’on déblatère à qui mieux mieux pour « faire le beau » dans des joutes oratoires façonnées pour atténuer les rêves, d’où ne peuvent poindre les espoirs nouveaux qu’un peuple médusé ne cesse de réclamer ; combattez cela, ayez cette audace d’admettre enfin que cette trace, la fêlure mise en place, ne présage peut-être rien de bon…}
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—> fêlure 4 (originale)
Ah ! Vous voyez comme moi, c’est bien cette fêlure encore là, croissante, devenue brisure à peine naissante. Aviez-vous abordé le sujet de sa présence, aviez-vous entamé des recherches sur son existence et de l’agrandissement de sa trace ? Je sais bien, votre occupation détourne l’attention et vous n’y voyez aucune urgence, aucun fleuve ne déborde, je sais, mais… qu’y a-t-il, pourquoi vous faites mauvaise mine, est-ce déjà ce temps qui insuffisamment anime les rancœurs du moment, un vent gris est-il le sujet de cette pâleur ? Où auriez-vous d’autres malheurs cachés, ce que l’on ose dire ? Ou encore serait-ce la moiteur de cet été vulgaire, un prélassement de trop a ajouté à la somme de vos fainéantises ? Je sais, cela frise l’insulte, votre humeur devient comme contagieuse et déteinte sur moi, c’est très fâcheux et je crois bien que la fêlure y est pour quelque chose, cette dégradation des rapports humains énerve cette situation ; je vous dis « avec insistance » étudiée donc avec persévérance cette marque qui s’insinue en agrandissant sa trace, j’y vois bien là cette note futile qui agace vos sentiments ; excusez-moi d’être aussi impertinent.
—> fêlure 4, chapitre 70. (version finale)
{Ah ! Vous voyez comme moi, c’est bien cette fêlure encore là, croissante, devenue brisure à peine naissante. Aviez-vous abordé le sujet de sa présence, aviez-vous entamé des recherches sur son existence et de l’agrandissement de sa trace ? Je le sens bien, votre occupation détourne l’attention et vous n’y voyez là aucune urgence ; certes, aucun fleuve ne déborde, je sais, mais… que se passe-t-il, pourquoi faites-vous mauvaise mine, est-ce déjà ce temps qui insuffisamment anime les rancœurs du moment, un vent gris est-il le sujet de cette pâleur ? Ou, posséderiez-vous d’autres malheurs cachés, ce que l’on ose dire ? Ou encore serait-ce la moiteur de cet été vulgaire, un prélassement de trop, à ajouter à la somme de vos fainéantises ? Je sais, cela frise l’insulte, votre humeur devient comme contagieuse et déteint sur moi, c’est très fâcheux et je crois bien que la fêlure semble en être une des quelconques causes, elle ajoute une animosité à la chose, une dégradation des rapports humains qui énerve la situation ; je vous dis « avec insistance », étudiez donc avec persévérance cette marque qui s’insinue et ne cesse d’agrandir sa trace, j’y vois bien là une note futile qui agace vos sentiments ; excusez l’impertinence, mais il semblait utile de vous le repréciser !}
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—> fêlure 5 (originale)
Je tiens à vous reparler au sujet de préoccupations que vous aviez peut-être ignorées jadis, mais maintenant, beaucoup font des remarques à propos de l’ample brisure ; ici et là et puis d’ailleurs, on la voit, si elle fut si ténue au début, elle est très présente aujourd’hui ; elle va sûrement rompre ce qui encore l’attache aux restes qui tiennent le grand édifice que sont nos vies… vous pourriez avoir des dégâts et un préjudice à affronter, préparez-vous à cela ! Elle fait partie du décor dorénavant et personne ne l’ignore, je vous l’assure, prenez garde ! Je vous trouve incertain, attendez-vous que d’autres y regardent est pire tente de colmater les traces laissées par la fêlure devenue envahissante ; maintenant que vous avez mis les pieds sous la table, dans l’attente d’une rémission peu probable. Je vois des blouses blanches qui montent la garde, analysent tous les recoins de la faille, étudient la possibilité d’une rupture, comme à la digue, les eaux mouvantes qui submergent et tentent une ouverture. Cette actualité si présente, émoustille les idées les plus saugrenues, d’un délire très attendu, on complote derrière les autorités, à l’insu des sommités savantes, on répand des arguments à la véracité tellement indigne et si galopante, pillent à ce qui reste encore de raison, sur la vérité avérée, ajoute des affabulations méprisantes, et alimente ainsi la magouille ténue des conspirateurs. Face à cela, je vous trouve bien nu, n’avez-vous pas peur ?
—> fêlure 5, chapitre 108. (version finale)
{Oui ! Je sais cela vous ennuie, mais je tiens à vous reparler au sujet de préoccupations que vous aviez peut-être ignorées jadis, mais maintenant, beaucoup apportent des remarques à propos de l’ample brisure ; ici et là et puis d’ailleurs, on la voit, si elle apparut si ténue au début, elle devient très présente aujourd’hui ; elle va sûrement rompre ce qui encore l’attache aux restes qui tiennent le grand édifice que représentes nos vies… oui oui, ne riiez pas, vous pourriez subir des dégâts et un préjudice à affronter, préparez-vous à cela ! Elle fait partie du décor dorénavant et personne ne l’ignore, je vous l’assure ; prenez vos précautions ! Je vous trouve incertain, attendez-vous que d’autres y regardent et pire tentent de colmater les traces laissées par la fêlure devenue envahissante ; maintenant que vous avez mis les pieds sous la table, dans l’attente d’une rémission peu probable. Je vois des blouses blanches qui montent la garde, analysent tous les recoins de la faille, étudient la possibilité d’une rupture, comme à la digue, les eaux mouvantes qui submergent et tentent une ouverture. Cette actualité si persistante émoustille les idées les plus saugrenues, d’un délire très attendu ; on complote derrière les autorités, à l’insu des sommités savantes, on répand des arguments à la véracité tellement indigne et si galopante ; pillent à ce qui reste encore de la raison, une vérité avérée, puis ajoute des affabulations méprisantes, et alimente ainsi la magouille ténue des conspirateurs. Face à cela, je vous trouve bien nu, n’avez-vous pas peur ?}
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—> fêlure 6 (originale)
C’est peut-être l’époque qui voulut ça, mais on a replâtré les brisures portées à votre vue. Je veux dire, ce qui accompagne et égratigne les arrangements de la fêlure ; maintenant que tout est caché, tout semble réparer, masquer à vos yeux ; beaucoup pensent rêvasser et continuer le vivre commun ; maintenant que le danger ne fait plus partie de la scène ; maintenant qu’une solution, que certains disent définitive fut approuvés, que le sol de la terre y a été déposé là où il se doit, tel qu’il fut décidé dans les prétoires du réglementez-moi-là. Je vous trouve curieusement apaiser, alors qu’hier encore, vous fûtes oppressés à l’idée de tout casser, on a colmaté ! Et puis, et bien quoi ? Cette suffisance est-elle salvatrice ? Un remède expiatoire ? Certains, toutefois, je vous le ferai remarquer, y voient là comme de l’inconscience, une inconscience chronique qui montre un désarroi d’impuissance face à cette colique : la cassure ! Très certainement plus qu’un chiffon à agiter devant l’imminence d’une rupture, vous devriez nécessairement vous y préparer et avec de l’audace peut-être, pourriez-vous en réchapper, à ce désastre qui prend son temps ; je vois bien, moi, qu’il arrive, et sans un émoi va tout bouleverser en ce bas monde, comme une houle, va tout renverser. Rattachez-vous à la rampe, occupez-vous donc à quelque chose d’utile ici et pas ailleurs ; si ce n’est cette mine déconfite qui m’exaspère, quel autre boniment auriez-vous trouvé pour échapper à votre raison, ne plus être ; mais quelle inconséquence affichez-vous là, votre gloire n’a plus de rançons à donner, il est inutile de vouloir tout pardonner, vous dites « notre sort est jeté ! », et alors ! vous ne pourriez pas le rattraper ? Avoir au moins cette audace ! Mais non, vous reluquez dans la glace, votre mine jusqu’à l’ennui, jusqu’à la nuit fatale… la déroute d’un cœur qui se croit vaincu, déjà, son issue ultime auquel il ne veut plus rien accrocher, ni la corde salvatrice qu’on lancerait à la première aspérité venue, ni le désir d’écouter à nouveau les rumeurs du désastre qui s’annonce, ni la fièvre de vos enfants, qui fautent d’espoir se jettent au feu ; vous refusez de leur signifier la possible déconvenue de ce qui va arriver, comme une mascarade, une propagande intentionnelle des illuminés de la rue, des fous de Dieu en quelque sorte ; l’espoir n’est plus votre denier, combattre n’est plus l’envie d’un désir nouveau, même si cela pouvait vivifier la parcelle d’esprit de votre cerveau, celle qui veut encore vivre ; non, où plus rien ne vous enthousiasme, vous avez décidé ! Pour vous, pour les autres, pour nous tous ; il ne manque plus que votre prière, devant l’autel des vestiges des déconvenues. Tel le croyant, vous vous voyez déjà en martyr et rêver d’une gloire posthume, et cela vous a plu. Sachez ! en face, on montre des dents, on refuse la nuit des temps…
—> fêlure 6, chapitre 121. (version finale)
{C’est peut-être l’époque qui désira ça, mais on a replâtré les brisures portées à votre vue. Je veux dire, ce qui accompagne et égratigne les arrangements de la fêlure ; maintenant que tout est caché, tout semble réparer, masquer à vos yeux ; beaucoup pensent rêvasser et continuer de vivre en commun comme si de rien n’était, maintenant que le danger ne fait plus partie de la scène ; maintenant qu’une solution que certains disent définitive est approuvée et que sur les brisures de la terre y a été déposée comme ce fut décidé dans les prétoires où l’on réglemente tout. Je vous trouve curieusement apaisé, alors qu’hier encore, vous fûtes oppressés à l’idée de tout casser, on a colmaté ! et puis… et bien quoi ? Cette suffisance est-elle salvatrice ? Un remède expiatoire ? Certains, toutefois, je vous le ferai remarquer, y voient là comme de l’inconscience, une inconscience chronique qui montre un désarroi d’impuissance face à cette colique : la cassure ! Très certainement plus qu’un chiffon à agiter devant l’imminence d’une rupture, vous devriez nécessairement vous y préparer et avec de l’audace peut-être, pourriez-vous en réchapper, à ce désastre qui prend son temps ; je vois bien, moi, qu’il arrive, et sans un émoi va tout bouleverser en ce bas monde, comme une houle va tout renverser. Rattachez-vous à la rampe, occupez-vous donc à quelque chose d’utile ici et pas ailleurs ; si ce n’est cette mine déconfite qui m’exaspère, quel autre boniment auriez-vous trouvé pour échapper à votre raison, ne plus être ; mais quelle inconséquence affichez-vous là, votre gloire n’a plus de rançons à donner, il est dérisoire de vouloir tout pardonner, vous dites « notre sort est jeté ! » Et alors ! vous ne pourriez pas le rattraper ? Avoir au moins cette audace ! Mais non, vous reluquez dans la glace, votre mine, jusqu’à l’ennui, jusqu’à la nuit fatale… comme une déroute d’un cœur qui se croit vaincu, déjà, son issue ultime auquel il ne veut plus rien accrocher, ni la corde salvatrice qu’on lancerait à la première aspérité venue, ni le désir d’écouter à nouveau les rumeurs du désastre qui s’annonce, ni la fièvre de vos enfants qui, faute d’une espérance, se jettent au feu ; vous refusez de leur signifier la possible déconvenue de ce qui va arriver, comme une mascarade, une propagande intentionnelle des illuminés de la rue, des fous de Dieu en quelque sorte ; l’espoir n’est plus votre denier, combattre n’est plus l’envie d’un désir nouveau, même si cela pouvait vivifier la parcelle d’esprit de votre cerveau, celle qui veut encore vivre ; non, où plus rien ne vous enthousiasme, vous avez décidé ! Pour vous, pour les autres, pour nous tous ; il ne manque plus que votre prière, devant l’autel des vestiges des déconvenues. Tel le croyant, vous vous voyez déjà en martyr et rêver d’une gloire posthume, et cela vous a plu. Sachez ! en face, on montre des dents, on refuse la nuit des temps…}