(texte ⁇ - 24 juill. 2016 à 16h57)

À propos de la tendresse et de ce désir charnel

Si la croyance populaire et même celle des spécialistes s’autorisent à considérer que la chose charnelle et des actes qui vont avec, reste essentiel au maintien d’un bon équilibre mental, un être non abusé de sa personne, avec un psychisme raisonnable et sans excès, peu très bien s’en abstenir et le sublimé à travers des attitudes attractives à son ego et sur son influence envers les autres ; en cela, on dira qu’il « rayonne », si vous êtes d’une âme plutôt mystique ; ou, si l’esprit cartésien vous domine, vous trouveriez en lui un certain « charisme » ; qu’il surmonte les pulsions de sa personne, les instincts les plus primaires, qu’il s’en accommode en s’en éloignant ; vous verrez alors quelqu’un qui médite, à de la compassion envers autrui, du détachement, de la mesure à l’égard des choses passionnelles ; vous y trouverez là sûrement, un être idéal acceptable, à copier, devant vous et possible en vous aussi ; devriez-vous vous en méfier ? Peut-être oui, peut-être non, c’est à vous de juger. Toutefois, dans toutes ces choses dites, à propos du charnel et des actes tendres et caressants, les dépasser, les sublimés devient une attitude remarquable d’accomplissement vers une plénitude à atteindre où la violence de l’être ne se peut plus, dominée par un sursaut de raison non obstiné, mais mesuré ; on peut y trouver ici, une certaine recherche d’harmonie, d’une forme d’équilibre, une exploration permanente du mécanisme de leur maintien, une persistance, un entêtement sain, dans l’écoulement de sa propre vie. J’y vois là un des accomplissements les plus remarquables que l’homme puisse atteindre. Cela nous change des conflits et des guerres stupides qui dégénèrent l’animal que nous sommes.