(texte électronisé - 15 avr. 2017 à 14h42)

—> 1. « İl », peregrinatio, livre 4 : 139. [☀ o fé] petit moment d’anticipation

(récit original)

à ajouter

(version)

(corrigé le 28 sept. 2018 à 22h20)
« İl » avait remarqué ce grand bâtiment abandonné, loin de tous, et semblait malgré tout vaguement habité sans qu’il découvrît jusqu’à ce jour un quelconque locataire ni montra une quelconque activité. Lors d’un de ces passages près d’une vaste salle désaffectée, il lui semblait entendre une vague occupation d’une chose animée dont il ignorait tout. Pour en avoir le cœur net, il put s’introduire sans encombre, aucune porte n’était verrouillée ; il s’approcha de l’endroit suspect doucement, sans faire de bruit, et dans l’entrebâillement de la porte principale, quelle ne fut pas sa surprise de voir une femme, lui semblait-il ; étrangement affublée, elle s’énervait dans la disposition de toutes sortes de fioritures sur son habillement, tentant de les ajuster correctement sur son corps… Cette vision inattendue provoqua en lui comme un éblouissement ; quelle était donc cette personne affublée d’un pareil accoutrement ?
Il fit un geste malencontreux qui attira l’attention de la femme, sans aucune surprise elle se dirigea vers la porte derrière laquelle il se trouvait et lança vertement avec une ironie à peine cachée « ah ! C’est toi ; viens donc m’aider à ajuster mon habit ; je n’y arrive pas… », totalement étonné qu’elle le reconnût, de savoir qu’il se cachait derrière cette porte ; lui, un peu honteux, sans crainte, se montra enfin, et alla vers elle comme s’ils se connaissaient depuis cent ans et fit tout son possible pour arranger son accoutrement. Lui, si bavard, il resta muet, si généreux de paroles habituellement, surtout quand il s’agit de discuter de tout et de rien, surtout de rien, car le sujet du vide et de l’absence l’interpellait savamment. Là à cet instant, subjugué par cette familiarité singulière, il eut les gestes d’un empoté et n’avait décidément aucun talent dans cette science de l’ajustement d’un habillement ; cette gêne eut pour conséquence de la faire rire, « laisse ! J’y arriverai mieux toute seule… » Reprenant un peu ses esprits, il répliqua timidement, « mais qui êtes-vous ? » Elle rit de nouveau, et ajoute, « tu le sais bien ! » Lui, « je sais quoi ? » Elle, « vraiment, tu ne me reconnais pas ? » Lui, « mais non ! Je suis peut-être idiot, mais je ne me souviens aucunement de vous avoir déjà vu ? » Elle, « ne te rend pas plus nigaud que tu es ! » Lui, « je vous assure ! Je ne vois vraiment pas… » Elle, « mais si tu sais, sauf que ta surprise est grande… et je le conçois bien… » Lui, « vous êtes… la chose, le truc, le machin… non ! » Elle, « peut-être bien… », dit-elle en riant avec cette manière unique qu’ont les femmes quand elles lâchent une coquetterie dans la voix. Lui, « je ne sais plus quoi dire… c’est si imprévu tout ça ! » Elle, « oh ! il fallait bien un jour que l’on se rencontre, ton destin devait me croiser et maintenant c’est fait… » Lui, « je n’m’imaginais pas que “la chose” puisse être une femme ; ou du moins pas une femme comme vous… comme vous… comme vous, vous êtes, vous êtes… » Elle, « je suis quoi ? » dit-elle, péremptoire comme une mère à son enfant. Lui, un peu piteux et désirant ne pas approfondir, « alors c’est vrai, vous n’avez pas de nom ? » Elle, « c’est mieux ainsi et cela n’a pas d’importance, le nom ne fait pas la personne ! » Lui, « vous êtes si belle ! » ; après avoir dit cela, il rougit comme une illumination de fête ; elle rit aux éclats, ce qui accentua sa rougeur maladive. « Alors c’est comme cela que tu me flattes ? N’as-tu pas honte… » Lui, « excusez-moi ! Je n’ai pu m’empêcher… Vous m’éblouissez que déjà vous me rendez amoureux… C’est exaspérant ! » Elle, « je te pardonne et ce n’est pas bien grave de toute façon… Revenons à nos affaires ; j’essayais cet habillement pour voir l’allure que j’aurais si je me pavanais dans une rue pour que l’on me reconnaisse… Mais celui-là est trop sophistiqué, je risque de m’y empêtrer, ce qui serait très embêtant pour mon image de marque… » dit-elle avec un air faussement snob ! Lui, « alors c’est vous ! Je devrais dire Madame maintenant… N’est-ce pas ? » Elle, « je m’en fiche, fais comme tu veux, aime-moi ou non, je m’en fiche, je ne suis pas venu ici pour ça… J’adore fesser les méchants, comme vous dites dans vos journaux, dans vos radios ou dans vos boîtes à images. » Elle rit bêtement pour qu’ils s’agacent de cette remarque… (elle mentait sur l’origine de ces fessages, pour se donner une importance qu’elle n’avait pas et épatée son interlocuteur, mais de ça, lui ignorait cette supercherie, il était ébloui…)

(parole en marchant - 15 avr. 2017 à 18h32)

—> 1. « İl », peregrinatio, livre 4 : 139. [☀ o fé] petit moment d’anticipation

—> introduction officielle d’une autorité manuscrite de la narration, pas tout à fait au courant de la réalité des choses…

(récit original)

à ajouter

(version)

Petit moment d’anticipation :

« Petit moment d’anticipation, excusez-nous, nous ne le referons plus. En effet, cela devenait intenable, il fallait absolument que l’on anticipe un avenir probable, une manière qu’auraient les choses de l’histoire à manigancer son court d’une façon inopportune, imprévue ; on vous la présente là avec tous les artifices du décor, celui qui sied aux sciences de la fiction, alors comme le terme est choisi, allons enf… non ! pas allons enfants… allons au-devant de l’histoire et nous la raconterons comme il se doit ! »

—> ajout & note

140. Découverte de la chose par İpanadrega ; il la découvre dans un hangar isolé.
140. Description par petites touches de ce qu’elle représente, ses capacités d’adaptation au milieu environnant, le changement de teinte de sa peau et de sa corpulence, un mimétisme avec les gens l’environnant ; questionnement quant à ses origines, en parlera-t-elle ?
İpanadrega veut lui donner un nom, l’acceptera-t-elle ?
Tout cela est décrit dans le songe, son rêve endormit, on doit comprendre que c’est son imaginaire qui invente et qu’elle ne représente pas une réalité dans l’unanimité environnante, créer toutefois une confusion une incertitude quant à savoir si l’on subsiste dans le rêve ou non…