(version du 28 mars 2018, à 16h43)
—> version et ajouts divers « d’abord… »
(préambule provisoire d’un récit en cours d’élaboration) extrait de : « inspiré par le vivant » du 18 janv. 2018
Ce récit se montre difficile à bâtir et sera sujet à de multiples changements pendant toute son élaboration. Ici, nous essayons de déterminer ce que nous sommes et nous parlerons du vivant, pas uniquement des hommes, mais du vivant dans son entier et de tout ce que cette sensation de vivre me force à écrire. L’agencement de ce racontement représente un long processus toujours en cours au moment où j’établis ceci. Aujourd’hui, sa constitution m’apparaît ainsi, nous considérerons trois cycles : le cycle normal d’une lecture, la narration ; le deuxième cycle devient celui de la chronologie, de l’arrivée des textes que j’ai régurgités peu à peu, dont la plupart furent exprimés d’abord oralement, enregistrés et transcrits ensuite ; enfin, pour le troisième cycle, à l’heure où je dis ceci, je n’en perçois pas tout à fait la pertinence ni le terme à utiliser pour le définir : un scénario, une mise en scène, une scénographie… quelque chose comme ça ; allez donc savoir pourquoi, une intuition à suivre, un troisième cycle s’inscrira bien dans ce récit. Toute chose transparaît en s’assemblant, d’où l’idée de naître, se consolider, s’agiter et se disloquer à un moment ou un autre jusqu’à une mort inévitable ; ce déroulement demeure valable autant pour les étoiles, elles ne semblent pourtant pas vivantes ; oui toute existence ne dure qu’un temps. Les êtres présents sur la terre sont eux-mêmes soumis à cette loi physique, le jour où notre planète mourra, ils disparaîtront avec elle… Nous ne sommes que l’expression d’une suite d’assemblages momentanés. Le lent processus du vivant qui nous anime, démarré il y a certainement trois milliards cinq cents millions d’années sur cette terre, s’achèvera le jour où le soleil grossira, pour se transformer en géante rouge a priori, amenant un enfer là où nous habitons. L’extinction progressive de notre étoile fera périr toutes formes existentielles sur notre planète, elle deviendra un corps inerte sans lumière pour l’éclairer. Vraisemblablement s’insinue en nous l’idée d’un vaste départ, une inspiration du vivant, ce qu’il manigance pour les temps à venir, en somme : inventer les instruments nécessaires à ce grand voyage, afin de survivre, puis trouver une nouvelle « terre promise ». L’astre du jour nous concède deux quelques milliards d’années pour le préparer avant de s’éteindre à jamais…
La trame centrale du racontement principal du récit, dans son ensemble, représente vaguement une étude pluridisciplinaire de la vie, de soi ou d’autrui, une tentative d’analyse des dedans et des dehors, une considération assidue du plus petit aux plus grands êtres vivants sur cette terre, pour établir en quelque sorte un compte rendu. La narration viole tous les concepts qui veulent qu’une expression ne s’accomplisse qu’à travers une seule discipline : la poésie, la philosophie, la littérature, la science, l’anthropologie, tous les psys, etc., elle s’alimente de tous ces modes d’élocution sans en faire prédominer forcément un, tout est lié, c’est tout à la fois, et rien ne domine en quoi que ce soit, il faudra vous y habituer… On enlève toutes les étiquettes qui décrivent « homo sapiens », on laisse celles des autres pour s’y retrouver un peu, on pointe là où ça fait mal et puis s’interroge un vivant à propos de cela, je suis désolé, ce n’est que moi…
Nous avons beaucoup appris, sans que cela suffise encore ; nous devrions peut-être bien « relier » dorénavant, tout ce qui avait été délié ou négligé (par insuffisance ou ignorance ou simple refus, nul ne le sait), relié les disciplines, relié les êtres, nous venons tous du même chaudron et nous partageons tous sans exception aucune (jusqu’à preuve du contraire), un même programme (génétique), celui du vivant !