(texte (??) - 24 oct. 2016 à 9h42)
Que sont ces textes cachés de la forêt ? (écrits oraux)
—> mis fin détachement
—> relier à « était-il long, était-il court ** »
Qu’en reste-t-il de ces écrits masqués, dans ma tête, que je n’arrive pas à me remettre ; ils ont laissé une trace indélébile, mais éparse, disloquée, sans lien avec mes méninges, comme dans un nuage, survol et restes aux alentours ; des bribes me viennent, diffuses, et sans que je comprenne vraiment, une vague idée me demande « Étaient-ils longs ou bien courts ? » Ces rêves dont je n’ai pas souvenance, était-ce des chimères, ne serait-ce pas plutôt des mots que l’on tente de m’incorporer ? « Étaient-ils longs ou bien courts ? » N’était-ce que des alertes, d’incertaines découvertes que je n’ose dérober, ou inconscience de mon existence antérieure, non écoutée ? « Étaient-ils longs ou bien courts ? » Des démons tapageurs ou des anges guérisseurs, toutes les conneries du monde vous viennent quand il n’y a pas d’heure ! C’est indéniable, la vie en garde une rancœur et ma mémoire me traite de menteur, allons ! Était-il long ou bien court, ce rêve qui ne vaut pas le détour et ce dont on ne veut me dire ni vérité ni mensonge, allez ? Partez ! Effectuons le ménage, cet échange est déplacé maintenant que j’ai changé d’âge !
Plusieurs jours ont passé et cette souvenance ne me traverse plus, pour le moment. Un même processus de mémoire m’a encombré l’esprit il y a quelques années et s’est lui aussi dissipé avec le temps. Il ne s’agissait pas de récits écrits ou égarés, mais d’une ou plusieurs tâches à accomplir ou terminer, et de la venue d’êtres incertains ; tous ces souvenirs apparaissant dans les rêves du matin, avant l’éveil ou rarement suscitant un cauchemar, ou une forte angoisse.
Dans ce processus, s’y ajoutaient, fantasmés, indirectement, les tracas de la journée et du travail quotidien aux revenus incertains de l’époque, qui montrait ainsi une rêverie transposée.
Le chapitre des songes, dans : « dans les rêves », et le début de : « studium in interna », reste la meilleure traduction de cette période angoissée.