(parole entre deux sommeils - 16 janv. 2017 à 3h59)

De l’éparpillement de l’ouvrage, l’auteur s’en trouvait fort dépourvu, il n’y dénichait aucun remède, sa voix n’était plus contenue, on ne l’écoutait plus, il avait beau rabâcher, ajouter de nombreux mots, on ne les mettait plus, on ne tenait plus compte de son avis ni de ses suggestions ; l’ouvrage s’écrivait bien seul, en dehors de lui, et l’on trouvait bien trop à braire que de s’encombrer de lui…

(parole entre deux sommeils - 16 janv. 2017 à 4h00)

Et puis, vous allez me dire que dans cet ouvrage, il se passe bien trop de choses, trop de choses à appréhender, l’on s’y perd ; où donc voulez-vous en venir ? Mais, comme on y rencontre plus d’auteurs, on ne peut rien en avenir, nous ne cherchons rien au devenir, nous vous racontons que l’histoire, nous faisons en sorte que celle-ci perdure, se continue ; celle qui fut commencée par son prosateur, nous l’avançons, nous essayons de ne pas forcément l’achever, nous n’en connaissons pas la fin, puisqu’elle n’est pas terminée, encore !

note
(texte (??) - 16 janv. 2017 à 19h26)

Arguments de l’auteur, sur le fait qu’il parte avant la fin du récit :
Parce qu’il se sent inutile, le récit n’a plus besoin de lui, il se continue sans lui. (À rattacher au reste.)

(À développer)