(texte (??) - 6 déc. 2016 à 18h12)
Explorer tous les possibles tels est la question !
Mais c’est le fondement même de la vie qui s’immisce dans cette interrogation, « explorer tous les possibles » semble confirmer son ultime déroulement, afin de ne rien oublier ; ces milliards d’êtres qui la composent demeurent dans ce cheminement continu, tous en même temps explorent toutes les possibilités d’un vivre quelconque…
Envisager les dérives de l’esprit intégré dans cet ouvrage, sous couvert d’artistiques propos, des rêves à l’onirisme des plus poétiques et des tourments qu’articule cette géométrie, puis flirter au fond de ce précipice qu’on appelle la folie. La teneur de cette écriture va devenir particulièrement excentrique, loin de la perception littéraire appréciée du grand public et des éditeurs entichés de tout succès, qui les rendent bucoliques ; ou juste, devrons-nous nous taire et ne pas promulguer la chose ni la laisser se répandre, cela devient éminemment politique !
Soit ! fermez les écoutilles ! Que l’ouvrage se transforme en un vaste secret et pour ne pas étourdir son auteur, dites-lui que l’écrit s’avère particulièrement mauvais, ne mérite aucune tragédie, aucun crédit. Faites en sorte qu’il s’éprenne de sa folie, cela atténuerait la portée d’une éventuelle fuite en avant ; qu’une presse indélicate reprenne, ne serait-ce qu’une partie de ce récit, cela susciterait une polémique détestable, un filon difficile à restreindre, son esprit n’est nullement ouvert à de pareilles musiques ; mais au fait, est-ce vraiment de la littérature tout ça ?
Explorer tous les possibles, envisageriez-vous la question ?
…
(version originale)
Explorer tous les possibles tels est la question !
Envisager les dérives de l’esprit que l’on intègre dans un ouvrage sous couvert d’artistiques propos, du rêve, des oniriques les plus poétiques et des tourments qu’articule cette géométrie, et flirter au fond de ce précipice qu’on appelle la folie. La teneur de cet ouvrage va devenir particulièrement excentrique, loin de la perception littéraire appréciée du grand public et des éditeurs entichés de tout succès, qui les rendent bucoliques. Ou juste devons-nous nous taire et ne pas promulguer la chose ni la laisser se répandre, cela devient éminemment politique. Fermez les écoutilles ! Que l’ouvrage se transforme en un vaste secret et pour ne pas étourdir son auteur, dites-lui que l’écrit s’avère particulièrement mauvais, ne mérite aucune tragédie, aucun crédit. Faites en sorte qu’il s’éprenne de sa folie, cela atténuerait la portée d’une éventuelle fuite en avant ; qu’une presse indélicate reprenne, ne serait-ce qu’une partie de ce récit, cela susciterait une polémique détestable, un filon difficile à restreindre, son esprit n’est nullement ouvert à de pareilles musiques ; mais au fait, est-ce vraiment de la littérature tout ça ?