—> 2. « petit chemin » :
(parole en marchant - 3 mars 2016 à 16h56)
Petit chemin au fond des bois. Pour trouver l’entrée magique, avancez sur la Grande Allée, et tout le long, à un endroit, vous verrez sur votre droite ou votre gauche, selon (d’où) que vous avancez, une petite allée, où les feuilles sont tassées par les pas des promeneurs, où des racines des arbres ressortent à même la terre, usées par les galoches, les godasses ; s’il fait soleil, avancez, ne sifflotez pas, laissez le bruit de la forêt vous exhaler, laisser autant (au temps le soin de) vous emporter, humez l’air froid ou chaud selon la saison, laissez-vous emporter… Eh, de ces manières, laissez-vous guider par les relents qui peuvent survenir de la forêt et vous envoûter ; vous entrez dans le petit chemin du bout du bois, magique, qui va vous ensorceler !
(parole en marchant - 3 mars 2016 à 16h59)
Hier, la tempête est passée par là, dans le petit chemin magique du fond des bois (snif), l’eau s’est beaucoup écoulée, et les branches, et les feuilles sont tombées hardiment sur le sol ; des branches ont barré le passage, enkikiné les quelques hommes, passants d’usage, forcés à couper en tranches ces branches mal venues (snif) ; mais rien n’a été défiguré, c’est (ce sont) les aléas du temps, la forêt y est coutumière (habituée) (snif) ; cela suscite des fagots pour qui veut se chauffer aux bois morts à l’orée de la forêt, dans sa maison munie d’un poêle, c’est évident ! (snif)
(parole en marchant - 3 mars 2016 à 17h25)
(beaucoup de vent)
Tiens ! Bonjour ce soir, bonjour soleil ! Ton rayon est superbe ce soir ! Un peu trop dans la gueule peut-être, mais superbe, je dois l’avouer ! Cela m’empêche un peu de marcher ; heureusement que les arbres masquent un peu de ta lumière… une lumière authentique. Heureusement qu’elle ne traverse pas ces êtres debout, sinon il y aurait longtemps que je me serais cassé la… la gueule ! La lumière est magnifique ce soir, et je ne cherche point à t’irriter pour éviter que tu… (inaudible) vite… moi aussi, car je sais ta force assez imposante… Enfin, tu vois ce que je veux dire ? Cher soleil, je vais bientôt t’éviter, retrouver mon chemin (parcours) à travers le passage, euh, du petit chemin au fond des bois, et qui est toujours aussi magique, entendons-nous bien. Entendez les oiseaux qui gazouillent à ta venue, ce soir (du jour) où le matin il a plu, et cet orage aussi, je m’en suis souvenu… (snif)