(parole en marchant – 5 avr. 2017 à 18h01)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae : la nature n’est ni bonne ni mauvaise

(récit original)
Dans les cours du savant fou, appuyer le fait… appuyer le fait que la nature est ce qu’elle est ni foncièrement bonne ni foncièrement mauvaise, et nous ne somme que le reflet de ce qu’elle est, dans ce qu’elle a de pire et de meilleur ; dans la réussite de tous les êtres qui la compose, il y a l’expérience du pire jusqu’au meilleur, en passant par tous les stades possibles, entre les deux extrêmes ; appuyer ce fait que la nature n’est ni bonne ni mauvaise, elle est une somme et elle n’a pas de vertu en soi qui serait un summum ! Au-dedans y est contenu la vertu, mais aussi à côté, de l’horreur et de l’inimaginable comme les plus doux rêves et les plus magnifiques choses qui puissent nous apparaître, elle est tout cela à la fois, puisque nous sommes contenus dans une immensité où nous n’arrivons pas à discerner quelle est sa finalité ; s’il y a une entité qui contrôlerait le fait naturel et le phénomène vivant, nous l’ignorons et dans l’ignorance de cela, nous y avons mis des certitudes que l’on appelle les religions, mais c’est pour combler ce vide de l’incertitude, qui apeure, qui inquiète, c’est pour se tranquilliser, c’est un leurre instauré par le vivant qui masque une réalité, dont nous ignorons tout, où quelques bribes nous sont dévoilés peu à peu, et ma propre conviction dans cet état de fait est que dans ce que l’on pourrait appeler l’éveil ; il y a la perception augmenter de ce qu’est la nature, avec une précision accrue de ce qu’elle est… Eh, je reprends : elle n’est ni bonne ni mauvaise, elle est ce que nous sommes et nous sommes ce qu’elle est ; par contre elle, elle est une somme, une totalité, nous nous n’en sommes qu’une partie, seulement là est la différence, mais dans tout ce qui nous compose tous les éléments du vivant qui nous compose et tous les êtres qui nous habite font que notre pensée qui émerge et qui est celle qui médite à travers ce que je dis, n’est qu’une émergence qui perçoit quelques bribes, mais qui de toute façon n’a pas toutes les clés pour déchiffrer, comme le code génétique des cellules vivantes qui nous composent nous est masqué, est dans un langage, dans un code ! dont nous découvrons à peine les fondements et le mécanisme ; il procède à une réalité qui nous échappe en partie ou totalement, c’est selon le point de vue que l’on aura et que toutes nos certitudes nous devrons les remettre en cause, à tout moment, car à chaque éveil à chaque nouvelle perception, nous montrera le monde d’une nouvelle manière ; il faut s’attendre à être prêt à cela, donc la nature n’est ni bonne ni mauvaise, elle est ce qu’elle est et nous dans le fondement de nous-mêmes, qui nous dit ce qui est bon ce qui est mauvais, est-ce une volonté de l’homme ou est-ce une volonté de la programmation qu’on a mis en nous pour nous faire penser à ce qui est bon ou mauvais ! ou entre les deux, entre ces deux extrêmes toutes les variances possibles ; à cet endroit-là, il y a que l’on ne sait pas ! peut-être, certains perçoivent mieux que d’autres, probablement ! et que probablement ce ressentir là des choses ne nous sera pas… nous sera jamais démasqué, parce que nous ne sommes pas assez sages dirons certains, parce que nous ne… nous ne communiquons pas avec un certain au-delà… certains le prétendent ! (ils disent qu’ils) peuvent le faire ! et peut-être doivent-ils se poser la question, devraient-ils se poser la question : est-ce un leurre aussi que la vie m’insinue pour m’apaiser, le faite de croire ! croire en une religion, a un fait, un fait comme l’astrologie par exemple, qui est une forme de croyance non religieuse basée sur des éléments psychologiques qui sont en partie… en partie vérifiables, mais qui s’appuie sur le mouvement des planètes et des étoiles, des constellations, qui du point de vue scientifique ne semble pas avoir une influence considérable… peut-être la lune a plus d’importance dans le fait terrestre que… qu’une constellation, qu’une position des étoiles, le soleil évidemment ! a plus d’importance, et peut-être que l’astrologie est un fait qui s’appuie sur des fondements trompeurs, erronés ; il faut être capable de pouvoir reconsidérer une pensée s’il s’avère qu’on se trompe, ce n’est pas parce qu’une méthodologie est très ancienne, a plusieurs siècles qu’elle doit être considérée comme exact, fondée sur des preuves, malheureusement en astrologie des preuves il n’y en a pas beaucoup, il y a des faits non vérifiés, et une somme de mythes ; nous sommes dans cette problématique où nous devons en permanence interroger les mythes que nous inventons, même en sciences on invente (en quelque sorte, aussi) des mythes, ce qu’on appelle les théories et en sciences si l’on veut être honnête on accepte que ce mythe est une conception du monde qui doit être remise en cause si une nouvelle découverte contredit la précédente théorie, et en cela, il faut avoir cette capacité de… d’accepter le changement ! c’est le plus gros souci quand on atteint un certain âge, on est peu enclin a changé les habitudes et les modes de pensée sur lesquels notre vie s’appuie, le problème est là, quand on s’approche de la mort, on ne veut pas tout remettre en cause, de là à amener quelques doutes qui nous enlèveraient une apparente sécurité, c’est un mode de pensée qu’il est ce qu’il est et qu’il ne faut pas réduire, car il est le résultat de… considère la plupart des êtres autour de nous, le monde est ainsi fait, et la nature n’est enfin ni bonne ni mauvaise elle est ce qu’elle est et nous devons faire avec, simplement sans vraiment se poser plus de questions, probablement !

(version) (voir version final)
(commentaires sur le savant)
Dans ses cours, le savant fou insistait souvent sur le fait que la nature n’est que ce qu’elle est ni foncièrement bonne ni totalement mauvaise ; et nous ne demeurons que le reflet de ce qu’elle montre, dans ce qu’elle a de pire et de meilleur ; dans la réussite de tous les êtres qui la compose, vous trouverez des expériences d’un extrême à l’autre en passant par tous les stades possibles, entre les deux opposés ; insistons sur ce fait : la nature ne demeure ni bonne ni mauvaise, elle se présente comme une somme et elle n’a pas de vertu en soi qui constituerait un summum ! au-dedans y est contenu outre cette vertu, mais aussi à côté, l’horreur comme toutes sortes de choses de l’inimaginable aux plus doux rêves et les plus magnifiques possibles qui puissent nous apparaître, elle exalte tout cela à la fois ; nous sommes inclus dans une immensité où nous n’arrivons pas à discerner sa finalité ni au bout du compte de nous montrer l’existence d’une quelconque entité qui contrôlerait la nature ou le phénomène du vivant. Nous n’en savons rien et dans l’ignorance inconfortable de cela, nous y avons mis des certitudes que l’on appelle les croyances ou les religions, mais c’est pour combler ce vide de l’inconnue, qui apeure, inquiète ; c’est pour se tranquilliser, c’est un leurre instauré par le règne de la vie pour nous masquer une réalité, dont nous méconnaissons tout, où quelques bribes nous sont dévoilées peu à peu ; ma propre conviction dans cet état de fait, montre dans ce que l’on pourrait appeler l’éveil, se trouve une perception augmentée de ce que représente la nature, ajoutant une précision accrue de ce qu’elle est ; je reprends : elle ne s’avère ni bonne ni mauvaise, elle incarne ce que nous sommes et nous cristallisons ce qu’elle est ; par contre, elle constitue une somme, une totalité, nous n’en formons qu’une infime partie, la différence réside seulement ici ; ainsi donc, tous nos composants, tous les éléments du vivant nous construisant, tous les êtres qui nous habitent (bactéries, acariens, etc.), ils se trouveraient là à fonder ensemble ce qui bâtit notre esprit ; et émergent de la sorte de notre cerveau (ou plus précisément : notre pensée deviendrait le fruit de ce qui nous constitue), elle est celle qui « médite » à travers ce que je dis (évidemment, tout cela reste une hypothèse !) ; cela ne représente donc qu’une germination de la vie qui essaime et reçoit de l’information, en perçoit quelques bribes tout autour, mais de toute façon ne possède pas toutes les clés pour tout déchiffrer… Comme la signification du code génétique de chaque cellule vivante nous composant nous est masquée, dans un langage ou une programmation subtile, dont nous découvrons à peine les fondements et le mécanisme, fonctionnant dans une réalité qui nous échappe en partie, ou totalement selon le point de vue que l’on aura ; toutes nos certitudes nous devrons les remettre en cause, à tout moment, car à chaque éveil, chaque nouvelle perception, nous montrerons le monde d’une autre manière, nous devrions le comprendre et nous préparer à cela ; donc la nature ne s’avère ni bonne ni mauvaise, elle reste ce qu’elle est et nous, dans le fondement de nous-mêmes qui nous dit ce qui apparaît bénéfique ou négatif ? Est-ce une volonté de l’homme ou est-ce celle de la programmation qu’on a mise en nous, de nous faire penser à ce qui demeure dans le codage : bon ou mauvais ? Ou entre les deux, entre ces deux extrêmes, toutes les variances possibles ; à cet endroit-là subsistent beaucoup de nos ignorances ! Peut-être, certains perçoivent les choses mieux que d’autres, probablement ! Apparemment, de ressentir une réalité plus ou moins discernable ne nous sera pas… oui, elle ne nous sera jamais totalement dévoilée ? Parce que nous ne demeurons pas assez sages diront certains ; ou encore que nous ne communiquerions pas suffisamment avec un certain au-delà… certains le prétendent à posséder ce pouvoir de le percevoir !, peut-être devraient-ils se poser la question : « est-ce un leurre aussi que la vie insinue en moi pour m’apaiser », le fait de croire à des sciences occultes, tout comme à une religion, ce désir presque inné de vouloir persister dans des choix nés d’un manquement pour éviter ce « doute » calamiteux qui effraie tant les foules ? Une pseudoscience comme l’astrologie par exemple, qui reste une forme de certitude non divine basée sur des éléments psychologiques de la personne, s’avère en partie invérifiable, semble-t-il ? Mais en s’appuyant sur le mouvement des planètes, des étoiles et des constellations, le point de vue scientifique des astronomes explique que ces influences se montrent quasi nulles (si une attraction subsiste, elle devrait rester d’un tout autre ordre, bien plus local…). Peut-être, la lune a plus d’importance pour les choses terrestres à cause de sa proximité qu’une configuration stellaire, à la position d’astres plus lointains ; le soleil évidemment a plus d’influence, et peut-être que l’astrologie montre un fait qui s’appuie sur des fondements trompeurs, erronés ; comment pouvons-nous devenir capables de réenvisager une pensée si trop de contraires démontrent que l’on s’égare ; ce n’est pas parce qu’une méthodologie se trouve très ancienne, de plusieurs siècles, qu’elle doit impérativement s’avérer exacte ; où les trouverez-vous ces preuves ? Malheureusement en astrologie « ces preuves » vous n’en rencontrerez pas beaucoup, seulement des faits non vérifiés, et une somme de mystifications hétéroclites ; nous restons dans cette problématique où nous devons en permanence interroger ceux que nous inventons ; d’ailleurs en science, on élabore en quelque sorte aussi des mythes, ce qu’on appelle des théories, alors si l’on souhaite une certaine honnêteté, on doit accepter que ce mythe, ce théorème, détienne une conception du monde qui puisse être reconsidérée si une nouvelle découverte contredit sa représentation, même si auparavant elle était universellement reconnue (apparemment en astrologie, ses adeptes ne se sont jamais remis en question ; leur « vérité » reste-t-elle immuable ?) ; c’est en cela que l’on pourrait trouver salutaire d’avoir cette capacité d’accepter le changement ! C’est d’ailleurs le plus gros souci, quand on atteint un certain âge on devient peu enclin à remplacer les habitudes et les modes de pensée sur lesquels notre vie s’appuie, le problème réside là ; à l’approche de la mort, on ne veut pas tout remettre en cause ; de là à amener quelques doutes qui nous enlèveraient une apparente sécurité, c’est une conception à ne pas réduire, car elle reflète la considération de la plupart des êtres autour de nous ; enfin, le monde se montre de la sorte et la nature ne demeure, répétons-le, ni bonne ni mauvaise ; elle est ce qu’elle est et nous devons faire avec, simplement sans vraiment se poser plus de questions, probablement !