(texte manuscrit – 1983)

—> 5. « ajoutements », récits antérieurs, primitifs, oubliés :

Bonjour messieurs, comment allez-vous ?

La conversation a commencé de la sorte au beau milieu de l’été par un soir de nuit (puisqu’il ne séjourne sur aucun pôle) et sur l’épaule une main en sorte d’accolade posée innocemment en prenant tous les devants, pour éviter dans un dernier moment la colère éventuelle d’un éternuement d’autorité, de la part d’un chef aussi vexant qu’un général déchu du grade qu’il eut.

On peut dire cette chose comique, certainement, mais sans logique ni entendement ; je n’entends par là, finalement, rien de très spécial ni de tout à fait avouable. Je suis un imposteur, un goujat pour les uns, un crétin chez d’autres. C’est malin ! Moi qui me croyais muni d’un fort grand génie dans les idées de ma tête ou baigne la soie, les flots très bleus et les raisins verts d’un être pas totalement vieux ni trop usé, il ne faut pas exagérer.

Je suis cette espèce de roi qui ne se trouve pas mal du tout. Habillé en baladin ou chanteur de cours, falsifié, introduit par erreur, certainement sur la terre de ces gens-là – nommés « zome » ou « om », au choix. Enfin, le résultat escompté est bien arrivé. Rien n’a été dévoilé, du sujet dont je voulus parler. Bref, tout est raté !