(texte (??) - voir original du 28 juin 2010)

—> (adaptation texte extrait des “zécritures” corrigé du 20 févr. 2016)
—> (correction arrêtée le 30 sept. 2017  - première édition tome 1, p. 54)
—> corrigé encore le 12 juin 2018

—>  prolegomena, dans les rêves, où il a ce don extrême de la tragédie (insérer à la fin)
—> 1. « İl », prolegomena, dans les rêves : 20. [L] (en conclure un marasme)

Quelques fois dans les fulgurances d’amours incertains se noie l’esprit des plus malins, croyant tout connaître, et puis ont blessé de pauvres êtres passant là par mégarde auprès de ces coquins ; ces dédaigneux, faisant exprès de médire, ils leur ont volé tout un bout de leur existence.

Les hommes sont ainsi bâtis, de ces tourments de haine, avec des attachements sans destins ; méfiez-vous, leur sort nous en a caché plus d’un, des manigances d’un genre pas bien fin.

Ne jugez pas, votre âme n’écoute ni conscience ni pardon. C’est vous, c’est moi, c’est tous ; la vie nous pousse et laisse à notre cœur, un battement, et de nos corps, y ajoute son bâillement ; « j’y trouve ici, la cause de son ennui. Je suis témoin, j’y ai vu sa pressante envie de nous enfouir, dans ces dédales du temps où le remonté ne se peut pas ». Il suffit d’un moment, comme ce coup de vent qui balaye devant la porte, les détritus, les mouvances passées, pour en finir avec les élans de nos mémoires.

De notre sort, qui s’en inquiète, sinon ce qui nous a mis en tête l’idée du changement et que la mort soit un épuisement, et la vie, un recommencement. Qui vous parle d’éternité, qui empêche d’advenir de nous comme à une ordure, de se pourrir en terre, ou de se noyer en mer ?

Le destin fidèle à lui-même, sans rengaine, comme la joie reste toujours sereine, comme le rire, un éclat, comme tout ce que vous voyez est, que vous le vouliez ou pas !

Vous pourriez dire, « Je sais ce temps, son ventre m’a changé et j’ai cru l’atteindre mille fois sans pouvoir l’attraper. »

Imaginez la raison de cette thèse-là, qui voudrait nous faire « croire » en cela « si différent de l’animal ? »
Isolés ? Qui a dit qu’une barrière difficilement franchissable gênerait tout dialogue entre toutes vies, que des mondes nous sont masqués, certainement ? Et cette Nature, qui ne cesse de nous montrer, pour que l’on apprenne, de nous et du reste ; suis-je cet aveuglé-là, peut-être bien, à tenter malgré tout d’observer ce qu’on ne peut voir, lève les voiles, et deviens cette vie qui cherche à se comprendre ? Dans les nuées, une infime particule explore d’interminables lambeaux pour y trouver une vérité ou la réalité, l’une se fige et l’autre n’est jamais tout à fait perçue.