(parole en marchant - 12 oct. 2016 à 18h32)

(mis fin livre des voies…)

J’aime bien quand parfois, la nature me prend de son vent condescendant et qu’elle s’immisce en moi, des frayeurs ou des joies, au soleil avenant ; une rafale m’amène par ses devants, des souffrances provenues d’ailleurs et des allégresses peut-être présomptueuses, peut-être enivrantes, j’observe à la lisière du bois au loin, ces plaines, ces voies (bois) et le murmure des hommes coupant les foins ; me voici en train de rajouter, notamment annonce de futures frayeurs pluvieuses ; le sol sec, vois, va s’humidifier demain ! Entendez la rumeur, le temps va changer, demain ! Demain, le ciel deviendra obscur, opaque, son bleu ne rira plus d’un instant heureux ; le moment d’une averse revigorante mêlée de froid à cette époque, qui fera pousser les petites graines à la future saison, la corneille m’approuve, c’est certain !